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CR-Lecture 1 : Ecologie de l'attention

Extrait De l'écologie de l'attention à la politique de la distraction : quelle attention réflexive ?

Ecologie dans le sens d'essayer de penser la vie dans un milieu. Dans le but que les deux (milieu et vie) soient pérennes. Pas le comprenne sous forme de milieu biologique, naturel ainsi que de ressource puisque "cela sous-entend qu’on y cherche ce qui nous sera utile, à nous humains, dans ces ressources."
Le terme écologie est à replacer dans un contexte "attentionnels" constitués de ce qu'on entend, voit, goûte, sent et touche dans un environnement matériel.

Donc une partie sur l'attention et replacer dans ce contexte puis de comment les médias transmettent, la façon dont ils le font.

Economie de l'attention terme qui apparait vers 1985 qui va se répandre en parallèle d'internet. Un flux grandissant d'information est alors disponible et on a pas assez d'une vie pour tout visionner.

Deuxième chose, et précision nécessaire : les médias n’ont aucun pouvoir en eux-mêmes. Leur pouvoir leur vient de l’attention humaine qui s’investit en eux.

Dans le texte, l'auteur part des définitions du mot "économie" pour mettre en avant la situation dans laquelle on se trouve dans l'économie de l'attention. L'utilisation du terme économie est un peu différente de l'utilisation classique, produit matériel à moindre coût pour une meilleure rentabilité. Alors qu'ici on est sur une logique de "temps de cerveau disponible" et les produits qui sont créés ont pour but de capter notre attention. Le réel enjeu est l'attention des consommateurs. L'auteur met en garde sur le coté pessimiste de l'interprétation pour au contraire dire qu'une fois qu'on en prend conscience le but et de mieux contrôler notre attention qui devient une des ressources les plus rare de notre temps.

Il existe plusieurs formes d'attention et l'auteur développe.
Une forme d'attention collective aussi appelé "partage du sensible" par le philosophe Jacques de Roncière(2001). Il utilise alors le terme envoûtement pour qualifier l'envoûtement médiatique, les informations qui peuvent nous être transmis par les masses médias. Dans le terme envoûtement on retrouve le mot voûte où les il peut y avoir de la résonnance. Il fait un parallèle sur l'amplification de l'information via les différents médias qui traitent des mêmes sujets.
L'attention organisationnelle qui structure nos lieux de travail qui est développé par la sociologie du travail.
L'attention conjointe qui est l'association entre l'orateur et son auditoire passe par le langage corporel, les mimiques, la voix, le regard etc. Passage de la lettre au téléphone puis au vidéo/visio.
L'attention individuel c'est souvent elle qui est prise pour parler de trouble de l'attention sans prendre en compte les précédentes. Ce qui peut poser problème dans les conclusions qui sont fait. Les neuroscientifiques expliquent qu'ils faut réussir à différencier l'attention volontaire individuelle de l'attention individuelle automatique. L'attention individuelle volontaire fait que je vais porter mon attention sur quelqu'un ou quelque chose. Alors que l'attention individuelle automatique est constituée de réaction réflexe, d'images subliminales, d'images qui conditionnent notre développement, notre pensée sans même qu'on y prête attention.
L'attention réflexive c'est cette forme là qui nous permet de prendre le recul sur ce qu'on est entrain de faire, lire, voir etc. Et c'est par cette forme que nous nous posons la question de savoir si tel ou tel sujet mérite notre attention ou non. Donc on émet un jugement de valeur ce qui nous fait retomber dans l'économie d'attention.

Ma thèse est que nous ne sommes jamais véritablement libres à un moment donné. Des choses nous stimulent. Nous sommes toujours « conditionnés » par le milieu : nous pensons ce que nous pensons « sous condition » du milieu de « médialité » au sein duquel nous pensons.

L'idée est d'avoir la capacité de pouvoir façonner l'environnement dans lequel on évolue pour "sélectionner" ce qui va nous influencer.

Partie sur la crise de l'attention qu'il interprète comme une crise de "sur-concentration" de notre société capitaliste.
Il parle ensuite d'attention endogène ou doit apprendre/ré-apprendre à profiter et comprendre des moments plus long/lent.
Mais c'est pas pour autant qu'il faut délaisser l'attention multi-couches qui nous permet de controller plusieurs processus en même temps ce qui est de plus en plus intéressant dans notre société qui devient de plus en plus complexe.

Nous sommes vivants parce que nous développons sans cesse des couches attentionnelles différentes sur des temporalités différentes, sur des sens différents, sur des échelles très différente.

de l'attention à la curiosité dans cette partie il traite du fait que les écoles, les musée, les universités doivent être des lieux qui encouragent la curiosité d'autant plus que maintenant les nouveaux médias nous cloisonnent dans des groupes et nous suggèrent toujours le même style de contenu d'après les traces que nous laissons. C'est pour ça qu'il faut continuer à diversifié nos "laboratoire de curiosité".

Ce qui est intéressant dans cet extrait c'est l'importance de prendre le contexte globale ce qui permet de prendre le recul de comprendre une hisotire plus important qui est constitué de multiples récits.