grandesquestionsml
15 janvier 2025
Aujourd'hui avec l'expansion des réseaux sociaux, le paraître est plus prédominant que jamais. On se doit de montrer une version de soi la plus proche d'une certaine perfection possible. Mais alors, dans une ère comme celle-ci où nous sommes submergés par une quantité d'images infinies de plus en plus retouchées ou modifiées afin d’œuvrer pour l'illusion de la perfection, tout cela nous amène a nous questionner réellement sur la fiabilité de l'image partagé. Quelle est vraiment la place mais surtout la fiabilité de celle-ci. Le portrait, de nos jours, est-il toujours un moyen de se montrer sous notre vrai jour ?
Historiquement, le portrait avait plusieurs rôles : il était à la fois une manière de se montrer sous son meilleur jour, mais aussi un reflet de l’identité personnelle ou sociale. Même si les portraits traditionnels étaient souvent influencés par des normes esthétiques ou des attentes sociales, ils permettaient aussi une certaine approfondissement de l’individualité. On y captait des émotions, des caractéristiques particulières, et un contexte culturel. Mais à l’époque, la photo n’était pas instantanée, et le processus de prise de portrait était plus réfléchi et moins immédiat.
Aujourd’hui, le portrait, qu’il soit numérique ou artistique, semble se rapprocher d'une double fonction : il doit à la fois correspondre aux attentes sociales (ou aux codes visuels des plateformes) tout en essayant de rester fidèle à l'individu qui le pose. Cette dualité rend le portrait moderne particulièrement complexe et, dans une certaine mesure, moins fidèle à ce qu’il était à une époque où l’on ne pouvait pas se réinventer en un clic.
L’authenticité dans le portrait moderne : est-ce possible ?
Oui, mais d’une manière différente. L’authenticité dans un portrait aujourd’hui pourrait résider dans une représentation plus brute et moins retouchée, un instant capturé sans artifice. Certains utilisateurs des réseaux sociaux, ainsi que certains artistes ou photographes, cherchent justement à faire tomber ces murs de perfection et à montrer des images plus réelles, plus humaines. Cela peut prendre la forme de photos sans filtres, de moments volés, de portraits plus intimes, voire de gestes de vulnérabilité assumée. Ce type d’image pourrait alors servir à réintroduire une certaine forme de vérité dans la représentation de soi, malgré le tourbillon d'images manipulées qui nous entoure.
Mais il existe aussi des mouvements qui vont plus loin dans l’exploration de cette complexité. Par exemple, certains artistes contemporains ou photographes engagés travaillent à déconstruire l’image idéale de la beauté et à redéfinir ce que cela signifie d’être authentique dans un portrait. Le portrait devient alors un moyen d’explorer la diversité des identités, de remettre en question les stéréotypes, et de rendre visible ce qui était auparavant invisible ou stigmatisé.
Le portrait comme outil d'expression personnelle :
Si l’on veut véritablement capturer l’authenticité dans un portrait de nos jours, il est peut-être plus juste de parler d’une authenticité plurielle. Cela ne signifie pas nécessairement une absence totale de mise en scène ou de préparation, mais plutôt une intention de montrer des facettes multiples de soi, d’exprimer des contradictions, des émotions complexes. L’authenticité n’est pas un état figé, mais un processus dynamique.
En ce sens, les réseaux sociaux, malgré leurs dérives, peuvent aussi offrir une plateforme pour ce genre de portraits. L’important serait de rester conscient de la manière dont nous nous exposons et des motivations sous-jacentes à cette exposition. Plutôt que de se soumettre à des standards préétablis, il est possible de réinventer le portrait comme un moyen de dialogue sincère avec soi-même et avec les autres.
Conclusion : Une quête d’équilibre
Ainsi, dans cette ère saturée d’images, la fiabilité de nos portraits modernes dépendra de notre capacité à naviguer entre la projection de soi, l’idéalisme des réseaux sociaux et la recherche d’une forme de vérité personnelle. Le portrait peut encore être un moyen de se montrer sous son vrai jour, mais il doit aussi refléter la complexité de notre époque : l’ambiguïté entre l’image publique et la réalité personnelle.
Il reste essentiel de ne pas perdre de vue que l'authenticité ne réside pas seulement dans l'apparence physique, mais dans la manière dont on choisit de partager et de raconter son histoire, avec ses imperfections et ses nuances. Peut-être que le vrai défi aujourd'hui est de trouver l'équilibre entre la représentation sociale et la sincérité de soi dans ce flot incessant d'images.
Le portrait est donc un sujet qui m’intéresse particulièrement aujourd'hui, car il soulève la question fondamentale de notre identité : de ce qu’on dit à autrui à ce que l’on sait de soi en toute intimité, il y a parfois une grande différence. C’est précisément cette tension entre l’image publique et la réalité intérieure que j'explore à travers l’écriture poétique, en me posant la question du QUI SUIS-JE RÉELLEMENT ? Parler de soi, je le pense, est un véritable travail personnel, un cheminement vers la compréhension de soi-même. Et c’est justement à travers l’écriture que ce processus peut se réaliser de manière profonde.
Écrire est une forme de catharsis, un acte libérateur où l’on peut déposer ses émotions, ses vécus, passés ou présents. Cet exercice n’est pas seulement bénéfique sur le plan émotionnel et psychologique ; il permet aussi de nommer ce qui, souvent, reste enfoui ou flou. L'écriture offre un espace pour analyser, comprendre et extérioriser ce qui fait partie de nous. Cependant, beaucoup de gens passent à côté de cette pratique, non pas parce qu’ils n’ont rien à dire, mais parce qu’ils se sentent découragés par la tâche elle-même ou parce qu’ils croient qu’écrire nécessite des codes, des talents innés qui leur échappent. Ce préjugé, ancré depuis l’enseignement des classiques à l'école, réduit l'écriture à un art réservé à quelques élus.
Dans ce contexte, mon objectif est de rendre l’écriture accessible à tous, de désacraliser le processus, de le rendre compréhensible et concret, en proposant des protocoles adaptés à ceux qui n’écrivent que peu, voire pas du tout. Par cette démarche, je souhaite offrir à chacun un moyen de se reconnecter à cette forme d’expression, de comprendre qu’écrire est avant tout une exploration de soi. Et pour ceux qui pratiquent déjà l’écriture, ces protocoles permettront d’approfondir la pratique, d’enrichir l’expérience, d’offrir une nouvelle manière d’aborder l’écriture. L’écriture provient toujours de soi, elle est ancrée dans nos ressentis les plus profonds, et c’est ce qui en fait sa richesse. À partir d’un même point de départ, un même protocole, les réponses seront multiples et variées, créant ainsi un dialogue entre l’humain, la culture et la diversité des expériences.
9 janvier 2025
Protocoles à tester :
https://nm.esad-pyrenees.fr/w/protocoles_diplome_ml/edit
De vous (rédaction/création) :
-> Décrivez-vous en une seule phrase, 130 caractères maximum
-> Sur une journée, relever toutes les indications numérales possibles.
De votre espace de vie (Récolte) :
-> Que disent vos murs ? Créer une histoire de votre choix à partir de ce que vous trouvez écris sur les murs proches de vous -> photos
-> À partir de phrases prises à la volée dans un espace public, composition textuelle. (Son et/ou rédaction)
Dans vos ordinateurs (Récolte) :
-> Qui êtes-vous -> Portraits à partir de l'historique internet sur une temporalité choisi ( 1 semaine, 1 mois, 1 an...)
Dans vos livres (Récolte) :
-> Tout se transforme -> Prendre la première phrase des 10 premiers livres de votre bibliothèque et les assembler pour créer autre chose.
-> Tout se transforme -> Prendre le premier mot de la première page d'un livre, puis le second de la seconde page, puis le 3e de la 3e page.... sur 10 pages -> Créer de qqc de neuf
Autres (avec outils) :
-> Associer des formes graphiques à des lettres -> Laisser l'utilisateur composer un mot / une phrase -> étudier le visuel obtenu/une
-> Associer des lettres à des formes graphiques simples -> Laisser l'utilisateur composer un visuel avec des règles -> étudier le mot obtenu
Dans la dimension web qui convoquera de l'interaction, il y aura une dimension sonore et ou photographique. Utiliser la dimension web = enrichir le contenu grâce à l'outil.
Podcast - Poésie et ainsi de suite -> ÉRIC PESSAN
"L'artiste fascine plus que l'enseignant" -> Lors d'interventions d'une personne extérieure au milieu d'enseignement habituel, on remarque que l'attention des élèves est davantage présente, leur intérêt est plus posé et centré que lorsqu'ils sont face aux figures du quotidien.
La poésie comme moyen/outil, la poésie extensible et peut concerner tout le monde.
La poésie est un jeu avec les mots et la langue et tout le monde peut et doit se sentir capable de s'exprimer.
Préjugés transmis à l'école : la poésie lyrique et classique romantique -> les questions de rimes, de pieds, de vers qui œuvrent à l'expression de grands sentiments...
Préjugés sociaux -> "la poésie c'est un truc d'avant", "la poésie c'est un truc de noble"
Qu'est ce que la poésie, à quoi ça sert ?"
La poésie sert à prendre un risque, exprimer une idée, quelque chose de soi, de s'autoriser, se laisser aller, se croire capable d'écrire et d'avoir des choses à dire.
**Est-il difficile d'écrire quand ce n'est pas de l'expression de soi, la poésie est-elle un journal"
On peut écrire sur tout mais il est vrai que l'écriture poétique est toujours ancrée de près ou de loin à mos ressentis, nos perceptions. On choisira toujours de travailler, parler ou penser un projet sur des questionnements qui nous touchent même indirectement...
Pour écrire on peut :
* S'inspirer des lectures -> À partir de nos lectures, tenter d'imiter jusqu'à s'approrier un style qui nous parle, nous touche, nous correspond.
* Proposer des contraintes formelles -> Partir de protocoles afin de guider le processus d'écriture afin de ne pas "partir de rien"
* Expression de soi à partir d'un système d'écriture codeifié -> renvoie à la combinaison des 2 propos précédents.
"J'ai passionnément aimé des poèmes que je n'ai pas compris."
Je cherche à déconstruire certains préjugés ->
. La poésie n'a pas besoin d'être comprise pour être appréciée
. La poésie n'est pas que dans l'expression de grands sentiments
. On peut écrire sans utiliser le moindre mot
. On peut parler de soi d'une infinité de manières différentes
. On peut écrire à partir de ce qui existe déjà
. Il n'exsite pas de structure poétique parfaite
. TOUT LE MONDE PEUT ÉCRIRE
Liste de questions pour des personnes qui montent des ateliers d'écritures :
Comment préparer, en amont, un atelier d'écriture ?
Quel est le processus sur un atelier d'écriture qui rassemblent tous types de personnes ?
Pense-t-on un atelier de la même manière pour des enfants et pour des adultes ?
Comment rendre un atelier ludique et dynamique
6 janvier 2025
Poésies expérimentales - GPS N10 collecté par Jean-Pierre Bobillot.Éditions Plaine page
Poésies expérimentales n°10, publié par les éditions Plaine Page et collectées par Bobillot, fait partie d’une série qui explore des formes poétiques innovantes et avant-gardistes. Ce recueil se distingue par des expérimentations stylistiques et typographiques, jouant avec les mots, la mise en page et la sonorité. L’objectif est de repousser les limites traditionnelles de la poésie pour proposer une expérience plus visuelle et sensorielle, en intégrant des éléments du langage, de l’art et de la performance.
C'est un peu comme un terrain de jeu pour les mots. Ce n’est pas un recueil où l'on va trouver des poèmes traditionnels, avec des rimes ou une structure fixe. Au contraire, les poèmes ici jouent avec la langue de manière très libre et souvent surprenante.
Ici, la poésie ne se limite plus à des phrases qui racontent une histoire ou une émotion, mais les mots eux-mêmes deviennent des objets à manipuler. Parfois, on verra des jeux de typographie, des mots qui sont brisés, juxtaposés ou même déformés pour créer une sorte de musique visuelle et sonore. C’est une poésie qui est à la fois un texte et une œuvre d’art, qui pousse à réfléchir différemment à la manière dont on utilise le langage.
C’est un peu comme si la poésie devenait une expérience sensorielle complète : nous ne sommes plus seulement un lecteur passif, mais un explorateur du texte, de ses formes et de ses rythmes. C’est un peu déroutant au début, mais aussi extrêmement riche et stimulant !
En résumé, il s'agit d'une invitation à une poésie en rupture avec les formes classiques, où l'originalité prime sur les conventions.
5 janvier 2025
Références de protocole
Anne-James Chaton -> Portraits en sérigraphie à partir des écritures de vêtements, tickets de courses, phrases dites à la volée dans la rue.
Rémi Forte -> programme poétique, système typographique : Systématisation de l'écriture poétique. Développement d'une pratique de la poésie par l'appropriation des textes du web suite à des prélèvements de fragments textuels en ligne.
Forte : diplômé de l'atelier national de rechercher typographique de Nancy, de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon et de l'école Estienne à Paris. Son travail est à l'intersection des pratiques poétiques contemporaines et de la typographie. Il développe une thèse intitulée Programme poétique, système typographique qui vient interroger les tensions entre écriture poétique, composition typographique et dessin de caractères.
Designer ; poète ; Typographe; et enseignant à Strate.
Mots clés : Poésie; protocole ; algorithme ; et typographie.
3 janvier 2025 (BONNE ANNÉE)
Les grandes questions
Que voulez-vous faire
Dans un enjeu de popularisation, de vulgarisation et de (re) découverte de l'écriture poétique contemporaine, je propose une nouvelle perception et conception d'une pratique bien plus accessible qu'elle n'y paraît.
Comment comptez-vous le faire
Proposer une découverte étendue sous 3 dimensions complémentaires : papier, Web et Espace.
À partir de protocoles d'écritures expérimentales, venir les étendre sous les 3 dimensions souhaitées.
L'idée générale est de penser des protocoles, les mettre à disposition des individus. La complémentarité des 3 dimensions va permettre une expérience + complexe, + complète et + accessible à toustes. De plus étudier la question de la tridimensionnalité d'une même chose, d'un même point de départ est un aspect qui m'intéresse sur cette fin de cursus.
Quel est votre calendirer
Janvier
-> Continuer d'agrémenter mon champ référentiel.
-> Penser un maximum de protocoles différents.
-> Les tester, par moi, par les autres.
-> Sélectionner ce(ux) qui fonctionne(nt) le mieux.
Février
-> Tester graphiquement les protocoles finaux sélectionnés pour chaque dimension
Mars
-> Déterminer les formes finales de chaque dimension du diplôme
-> Commencer la dimension web -> + complexes techniquement pour moi donc éventuellement + de temps.
Avril
-> Débuter préparation de l'oral avec Corinne
-> Débuter forme éditée finale.
-> Forme 3D pour la dimension espace
Mai
-> Phase de test de chaque protocole dans leurs formes finales
-> test interne à l'école/temps forts sur une semaine ?/
-> test ateliers d'écritures extérieurs ??
-> réajustements nécessaires à la suite des tests
Juin
-> Finalisation de tout
-> DIPLÔME !!!!
Dans quel contexte
PDLC 2025 ?
Printemps des poètes 2026 ?
Ouverture vers la création de ma maison d'édition hybride web et papier avec possibilité de réaliser des expos ludiques et des ateliers ?
Objectif post diplôme de faire des résidences à l'étranger pour poursuivre cet enjeu, mais avec des apports culturels différents tout en donnant ma vision de l'écriture poétique.
Pourquoi voulez-vous le faire
Écrire est une réelle catharsis. Écrire son vécu, passé ou présent est particulièrement bénéfique d'un point de vue psychologique. Cela permet de nommer nos émotions et ainsi les analyser et les comprendre. Mettre sur papier permet d'extérioriser, de sortir de soi et donc engendre une forme d'autothérapie.
Malheureusement, beaucoup passent à côté de cette pratique, car ils ne se sentent pas capables, découragés par la tâche de l'écriture en elle-même ou encore, car ils pensent ne pas connaître les codes de l'écriture poétique ; cela est un préjugé ancré dans les esprits depuis le collège qui nous a appris les classiques et nous a vendu l'image de l'artiste au talent inné, élu par des forces mystiques pour écrire.
Mon objectif est donc de mettre des protocoles à disposition d'une cible d'individus qui n'écrit que très peu ou pas du tout dans un premier temps. Dans un second temps, cela proposera une expérience enrichissante pour les adeptes de l'écriture.
Dans le 1er cas, cela va désacraliser le processus d'écriture le rendre préhensible et accessible. Dans le second cas, cela va permettre une nouvelle approche pour celle.eux qui s'intéressent déjà à la pratique.
L'écriture provient toujours de soi, ce qu'on partage est ancré en nous. Ainsi il sera intéressant qu'à partir d'un même protocole, un même point de départ, nous pourrons obtenir autant de réponses que de participants -> richesse humaine et culturelle.
Qui pourra vous aider
Enseignants : Nicolas, Julien, Corinne, Corentin
Extérieurs : Cédric Laprun, Nicolas Vargas
Relation avec projets précédents
PDLC 2023
PDLC 2024
PDLC 2025
Workshop Manifestes !
Pau & Cie -> petit projet expérimental en 4e année.
Références
https://nm.esad-pyrenees.fr/w/referencesmorganel
https://pad.esad-pyrenees.club/p/morganel
19/12 -
De part une pratique ancré autour des notions de l'écriture poétique, et ce, depuis 4 années d'études, je souhaite poursuivre sur un projet de DNSEP permettant la popularisation et la vulgarisation de la poésie contemporaine. Selon moi, cela sera possible en montrant un large éventail d'exploitation de cette pratique. Il est intéressant à l'ère du numérique de montrer une tridimensionnalité dans la poésie, elle qui existe dans le papier (édition), dans le web, formes expérimentales, dématérialisée, visuelle et sonore ainsi que dans l'espace.
À partir d'une pratique personnelle de l'écriture poétique, je souhaite m'inscrire ainsi que mes écrits, dans ces 3 espaces afin de montrer leur complémentarité et l'intérêt que chacun peut avoir dans la découverte et/ou dans la redécouverte d'un domaine, et notamment la poésie, toujours considérée, de façon désuète, par le prisme romantique et classiques.
Je pense donc à établir un protocole d'écriture poétique expèrimentale que je viendrai épuiser sous ces 3 formes afin d'en montrer le large spectre de possibilité ainsi que la complémentarité qu'ils peuvent avoir. Je pense que me concentrer sur un seul protocole me permettrait d'en tirer le maximum sans me perdre de partout... à voir avec vous.
6/12 -
Podcast -> Poésie et ainsi de suite -> France culture /La der avec Eric Pessan
petite idée dans un petit coin pour plus tard...Créer une maison d'édition...
Reflexion sur un revirement du sujet de diplôme vers un sujet porté depuis 3 ans, celui de la vulgarisation et popularisation de la poésie contemporaine chez le "jeune" public et le public populaire.
Objectifs :
- déconstruire les préjugés autour de la poésie contemporaine.
- désacraliser l'écriture (tout le monde en est capable) , le rendre accessible et préhensible.
- faire pratiquer différentes formes d'éritures poétiques - graphiques et littéraires.
22/11 -
Des articles cool :
Le livre-objet
Colloque sur l'objet-livre, objet d'avant-garde
Expo que j'aimerais voir :
Le festival du livre 2025, Grand Palais, Paris -> thème, le livre dans tous ses états. Le festival
Les grandes questions :
Pourquoi : Dès le début du lycée, j'ai choisi une voie littéraire par intêret appuyé pour les mots, leurs emplois, leurs usages. En arrivant à l'ESAD, j'ai découvert la possibilité et l'intêret de faire convoquer fond et forme créant ainsi chez moi, une réelle appétence pour le milieu de l'édition.
Lors de mon DNA j'ai commencé à me questionner sur l'accessibilité de textes publiés, notamment des textes expérimentaux et/ou d'ordre poétique (formes courtes) qui représentent d'ailleurs mon champ principal d'étude et de pratique littéraire. J'ai donc commencer à refléchir à des platformes accessibles qui permettraient le partage de textes, tout en préservant les droits d'auteurs et l'intêret de ces derniers.
Après une bonne année de réflcexion et de cheminant évolutif, j'ai souhaité, début septembre 2024, proposer une expérience qui permettrait à des individus d'expérimenter le livre sous une autre forme; la forme ludique et expérimentale de l'exposition intéractive afin que ces derniers puissent comprendre et jouer avec la composition du livre.
Néamoins, la question autour de l'accompagnement des auteurs m'a rattrapé souhaitant aborder la question de l'auto-édition et de proposer un outil capable de les accompagner la dedans....
Réflexion à moi même : Si je ne pense qu'à mon "plaisir personnel" lors de la confection de ce DNSEP, je veux jouer avec l'expérience narrative du livre qui prendrait une forme spacial. "Faut-il" trouver un enjeu plus grand que juste soit... peut-être que ma difficulté à recentrer mon sujet vient de cette pression... idk
Quoi/Comment : Créer une exposition narrative, expérimentale interactive et participative qui traite le sujet de l'auto-édition. Dans ce cadre narratif, on va venir découvrir de manière ludique, toutes les phases de l'édition et ce, à l'aide d'outils numériques.
Avec qui, pourquoi ? :
-Corentin Brulé
-Julien Bidoret
-Thibaut Maïo
-Benjamin Cotten
--> Bidouille numérique et expérimentations
-Nicolas Delbourg
-Lisa Milhavet
--> scéno
-Nicolas Vargas
-Cédric Laprun
--> Aspect éditorial
Vincent Meyer
Corinne Melin
Nicolas Delbourg
--> Question de poésie/écriture expérimentale
Quelques références non-exhausitives :
Livres que je veux lire pour le projet :
- Abécédaire d'auto-édition féministe
Apolline Labrosse, Clémentine Labrosse, Éditions Trouble, 8 Mars 2024
- Poésies expérimentales - Zone numérique (1953-2007)
Jacques Donguy, Édition Les presses du réel, 2007
- Débats sur les injonctions à l’innovation
Eva Sandri et préface de Joëlle Le Marec, Édition MKF, 2020
- Chefs-d'oeuvre du 21e siècle. L'art à l'ère digitale
Dominique Moulon, Nouvelle édition Scala
- GPS N10 Poésies expérimentales
Collecté par Jean-Pierre Bobillot, éditions Plaine page
Livres que j'aime pour leur formes graphiques, en tant qu'objet
- Y en a marre d etre pauvre
Fabienne Yvert, éditions des petits livres c/o la ville brule
- Assommons les poètes !
Sophie G. Lucas, éditions la contre allée
- La soif de l'essentiel
Reza Moghaddassi, éditions marabout - collection, les petits collectors.
- Je parle de vos silences
Simon Painchaud, éditions Noroît
- Mon coeur accroché sur vos murs en carton
Mylène Mackay, éditions somme toute
- Les visages de Saint-Etienne
Marie-Caroline Terenne, Bernadette éditions
- Graphic design play book
Sophie Cure et Aurélien Forina, Laurence King publishing
- UPO 3: NO ONE CAN FAIL
éditions non-standard.
-Fragments resteront solaires
23 auteur.ices anonymes, édition indépendante
- Apples & egges Salt and pepper
Lawrence Weiner, Published by Center for Contemporary Art Kitakyushu Kitakyushu, 1999
- Manuels volume 2
Yona Friedman, cneai
Livres que j'aime pour le traitement texte ou la mise en page
- Ouste, création et exagération
Revue ouste numéro 29, éditions dernier télégramme
- Le souffle des pierres
Sarah Turquety, éditions en pages, en paroles
- Le monde est à toi
Martine Delvaux, éditions Héliotrope
- Homo presque sapiens
Hervé Brunaux, éditions PLAINE page - collection, Connexions.
- Biographie des idylles
Sandra Moussempès, éditions de l'Attente
- Le désir, aux couleurs du poème
Bruno Doucey et Thierry Renard, éditions Bruno Doucey
- Book 0
Fred Griot, éditions dernier Télégramme
- Sucres
Matthieu Corpataux, éditions de l'Aire
Projets qui traitent du sujet livre :
- le livre s'explose Site de grégoire Romanet
Projet qui me parlent graphiquement, visuellement et par thématique :
- Pimp my library de G.Romanet Site de grégoire Romanet-> scéno + bibliothèque
- Palais de tokyo de G.Romanet Site de grégoire Romanet-> scéno avec texte
-Melting memories de R.Anadol Site de Refik Anadol-> matérialiser l'immatériel + scéno + contemplatif
Graphistes dont j'observe et apprend la pratique :
Grégoire Romanet ++++ -> plusieurs projets de scéno qui me plaisent beaucoup et un traitement du teccte et/ou du livre qui se rapprochent de ce qui m'attire.
Pinnaffo Pluvinage -> attrait pour les modules ludiques et intéractifs
David Poullard -> Travail typographique, scéno
Evan Roth -> Des questions de scéno autour de l'archivage et du la mise en espace de data numériques + notion d'expo immersive.
Guillaume Grall -> rapport à l'édition et choix esthétiques et de centre d'intêrets.
Léo Virieu -> édition, affiches, interaction.
Pratiques qui m'inspirent, que je veux ré-employer.
- Sérigraphie
- Riso
- Photographie
- scénographie
-Rédaction
- Motion
-Rédaction