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Une logique fait main présente dans la création graphique au sein du Web
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Soutenance
→ Ébauche n°1 - 11/12
En tant que designer graphique/développeuse, j'ai, au travers de ma pratique, construit un champ référentiel que l'on pourrait qualifier de "niche". Le chemin pour y accéder passe par ces deux vastes notions : le Web et l'open source. Mon mémoire, est une rétrospective de plusieurs références accumulées. Il est une étude approfondie de cette niche dans laquelle j'apprends, cherche et expérimente depuis 4 ans, celle d'une logique fait main présente dans la conception graphique sur le Web.
Ce mémoire est le reflet de mon esprit cartésien. Bien plus à l'aise avec les langages de programmation, ma rédaction fût de l'ordre du wiki. Une sorte d'accumulation organisée de notions, de pensées, d'informations qui se sont toutes développées les unes en parallèle des autres, tout en étant connectées entres elles. Cette structure m'a permise ensuite, de couper-coller citations et paragraphes pour composer mon texte. Finalement, comme on assemblerait des modules sur Scratch pour faire avancer un robot, mais ici un cheminement de pensées.
→ Ébauche n°2 - 06/01
En tant que designer graphique/développeuse, j'ai, au travers de ma pratique, construit un champ référentiel qui convoque à la fois le Web et les outils open source. Ce mémoire, est une rétrospective de plusieurs références accumulées, mais également, une étude approfondie de ces deux vastes notions dans lesquelles j'apprends, cherche et expérimente depuis 4 ans, pour mettre en lumière une logique fait main présente dans la conception graphique sur le Web.
Cet écrit est le reflet de mon esprit cartésien. Bien plus à l'aise avec les langages de programmation, ma rédaction fût de l'ordre du wiki. Une sorte d'accumulation organisée de notions, de pensées, d'informations qui se sont toutes développées les unes en parallèle des autres, tout en étant connectées entres elles. Cette structure m'a permise ensuite, de couper-coller citations et paragraphes pour composer mon texte. Finalement, comme on assemblerait des modules sur Scratch pour faire avancer un robot, mais ici pour développer un cheminement de pensées.
Comme la conclusion l'évoque, ma thématique de mémoire, et par conséquent, ma pratique, pourraient être qualifiées de niche. Selon l'échelle à laquelle nous nous référons, mondialement, les designers-hackers ne sont pas le juste reflet de ce qu'est le design graphique et les caractéristiques qui le composent. Mais, au sein même des designers graphiques, il devient pratique courante d'inclure des principes du mouvement maker dans ses projets. Je fais partie de cette "niche", ou plutôt dirais-je, de cette communauté de résistants radicaux, qui prône une richesse graphique au travers du partage de connaissance, du faire soi-même et des outils numériques. L'iconographie de mon mémoire se veut être la preuve de formes nouvelles, de concepts réinventés, hackés qui se déploient grâce au bidouillage, au codage et à l'expérimentation. Je parle de liberté créative.
Cette réflexion, j'ai eu l'opportunité de la mettre en pratique lors de mon stage à Bruxelles avec Luuse. C'était une expérience grandissante, qui m'a offert un cadre de travail utopique. Six mois sans ouvrir la Suite Adobe, à travailler sur Linux, à apprendre de nouveaux langages et à utiliser uniquement des logiciels open source. Le tout, pour réaliser divers projets tels que, des sites Web, du Web-to-print ou encore de la conception d'outils numérique. Avec eux, j'ai appris à mettre en commun, à explorer de nouvelles techniques et me les approprier, mais aussi, à contourner ou bien créer mes propres contraintes pour répondre à des besoins.
C'est cette approche alternative du design graphique qui nourrit ma curiosité, mon envie d'essayer, d'expérimenter de hacker ! Je suis une designer-hacker qui a soif de connaissance, je cherche à m'approprier les machines, cette boîte noire que l'on appelle ordinateur. Je suis un peu bricoleuse aussi, je me débrouille et fais avec les moyens du bord, la technique est au centre de mes préoccupations et je cherche à la rendre malléable et accessible à mes compétences. Je suis une exploratrice à la recherche de liberté et ici, j'appelle à tous les designers, artistes, théoriciens ou amateurs à bidouiller, coder, hacker pour trouver sa propre liberté créative.
→ To do list
[x] Développer l'idée de "niche", ce côté radical, outsider.
[x] Selon à quelle échelle : notions abordées dans le mémoire = niche ou pas.
[x] Mondial : niche.
[x] Designer graphique : pas niche.
[x] Distinction subtile entre radicalité & niche.
[x] Parler de mes expériences liées à mon sujet : stage.
[x] Expérience complémentaire du mémoire.
[x] 6 mois sans ouvrir la suite adobe.
[x] Approche alternative du design graphique, au travers d'outils open source.
[x] Connexion avec la notion de liberté !
[x] L'envie de partager : Hacker-designer.
→ Ébauche n°3 - 14/01
En tant que designer graphique/développeuse, j'ai, au travers de ma pratique, construit un champ référentiel qui convoque à la fois le Web et les outils open source. Ce mémoire, est une rétrospective de plusieurs références accumulées, ainsi qu'une étude approfondie de ces deux vastes notions dans lesquelles j'apprends, cherche et expérimente depuis 4 ans, afin de mettre en lumière une logique fait main présente dans la conception graphique sur le Web.
[séparer chacune des idées.]
Bien plus à l'aise avec les langages de programmation, ma rédaction fût de l'ordre du wiki. Une sorte d'accumulation organisée de notions, de pensées, d'informations qui se sont toutes développées les unes en parallèle des autres, tout en étant connectées entres elles. Cette structure m'a permise ensuite, de couper-coller citations et paragraphes pour composer mon texte. Finalement, tout comme on assemblerait des modules sur Scratch pour faire progresser un robot, ici je construis un cheminement de réflexion.
[manque un peu du contenu développé dans le mémoire = un exemple, une idée phare.]
→ Parler de l'importance des choix d'outils et de leur appropriation, tout en créant un parallèle avec le statut de designer-hacker !!
Comme la conclusion l'évoque, ma thématique de mémoire, et par conséquent, ma pratique, pourraient être qualifiées de niche. Selon l'échelle à laquelle nous nous référons, mondialement, les designers-hackers ne sont pas le juste reflet de ce qu'est le design graphique et les caractéristiques qui le composent. Mais, au sein même des designers graphiques, il devient pratique courante d'inclure des principes du mouvement maker dans ses projets. Je fais partie de cette "niche", ou plutôt dirais-je, de cette communauté de résistants radicaux, qui prône une richesse graphique au travers du partage de connaissance, du faire soi-même et des outils numériques. L'iconographie de mon mémoire se veut être la preuve de formes nouvelles, de concepts réinventés, hackés qui se déploient grâce au bidouillage, au codage et à l'expérimentation. Je parle de liberté créative.
Cette réflexion, j'ai eu l'opportunité de la mettre en pratique lors de mon stage à Bruxelles avec Luuse. C'était une expérience grandissante, qui m'a offert un cadre de travail idéal pour ma réflexion. Six mois sans ouvrir la Suite Adobe, à travailler sur Linux, à apprendre de nouveaux langages et à utiliser uniquement des logiciels open source. Le tout, pour réaliser divers projets tels que, des sites Web, du Web-to-print ou encore de la conception d'outils numérique. Avec eux, j'ai appris à mettre en commun, à explorer de nouvelles techniques et me les approprier, mais aussi, à contourner ou bien créer mes propres contraintes pour répondre à des besoins.
C'est cette approche alternative du design graphique qui nourrit ma curiosité, mon envie d'essayer, d'expérimenter de hacker ! Je suis une designer-hacker qui a soif de connaissance, je cherche à m'approprier les machines, cette boîte noire que l'on appelle ordinateur. Je suis un peu bricoleuse aussi, je me débrouille et fais avec les moyens du bord, la technique est au centre de mes préoccupations et je cherche à la rendre malléable et accessible à mes compétences. Je suis une exploratrice à la recherche de liberté et ici, j'appelle à tous les designers, artistes, théoriciens ou amateurs à bidouiller, coder, hacker pour trouver sa propre liberté créative.
→ To do list
[x] Reformuler 2 phrases.
[x] Développer en séparant chacune des idées du 1er paragraphe.
[x] Rajouter un paragraphe pour développer un exemple / une idée phare de mon mémoire.
→ Ébauche finale - 20/01
En tant que designer graphique/développeuse, j'ai, au travers de ma pratique, construit un champ référentiel qui convoque à la fois le Web et les outils open source. Ce mémoire est l'ensemble des trois choses suivantes. Premièrement, ça a été l'occasion d'approfondir les deux notions évoquées précédemment, qui sont le contexte de travail dans lequel j'apprends, cherche et expérimente depuis 4 ans maintenant. Deuxièmement, il est une rétrospective de plusieurs références accumulées au fil des années : des projets, des lectures. Enfin, tout cela m'a permis de percevoir une logique fait main présente dans la conception graphique, notamment sur le Web, et de venir la mettre en lumière dans cet écrit.
Bien plus à l'aise avec les langages de programmation, ma rédaction fût de l'ordre du wiki. Une sorte d'accumulation organisée de notions, de pensées, d'informations qui se sont toutes développées les unes en parallèle des autres, tout en étant connectées entres elles. Cette structure m'a permise ensuite, de couper-coller citations et paragraphes pour composer mon texte. Finalement, tout comme on assemblerait des modules sur Scratch pour faire progresser un robot, ici je construis un cheminement de pensées.
On remarquera que je ne parle pas d'une esthétique, mais bien d'une logique fait main. Je parle ici, de conscientiser son rapport aux outils, ceux que l'on choisit, ou pas, et comprendre le cadre qu'ils régissent, dans lesquels on serait amené à créer. On retrouve cette logique chez plusieurs artistes-designer-codeur, pour en citer quelques uns : Raphaël Bastide, Everest Pipkin, Luuse, ou encore Larissa Pham. Je parle d'une manière de penser qui s'articule autour de la pratique du libre et du partage, dans laquelle, les langages de programmation ont une place importante. Avec les projets présents dans mon mémoire, je souligne divers aspects, comme, combiner des pratiques et des techniques, concevoir ses propres règles, avoir la liberté de les choisir, de les maîtriser, pour mieux maîtriser son graphisme. Je parle d'une philosophie qui, comme le creative coding, convoque une autonomie supérieure, dans laquelle, bug, glitch ou encore erreur, sont autorisés. Ici, la machine remplace l'outil et le processus de création devient l'égale du résultat.
Comme la conclusion l'évoque, ma thématique de mémoire, et par conséquent, ma pratique, pourraient être qualifiées de niche. Selon l'échelle à laquelle nous nous référons, mondialement, les designers-hackers ne sont pas le juste reflet de ce qu'est le design graphique et des caractéristiques qui le composent. Mais, au sein même des designers graphiques, il devient pratique courante d'inclure des principes du mouvement maker dans ses projets. Je fais partie de cette "niche", ou plutôt dirais-je, de cette communauté de résistants radicaux, qui prône une richesse graphique au travers du partage de connaissance, du faire soi-même et des outils numériques. L'iconographie de mon mémoire se veut être la preuve de formes nouvelles, de concepts réinventés, hackés qui se déploient grâce au bidouillage, au codage et à l'expérimentation. Je parle de liberté créative au sein du Web. Malgré la détérioration des valeurs de départ, notamment, le fait qu'il ne soit plus perçu comme un outil, mais comme une finalité, il est devenu mon environnement de prédilection pour créer et publier. J'aspire à croire que la théorie de la long tail pourrait bien retrouver de son sens.
Elle s’appuie sur l’idée que n’importe quelle petite chose peut avoir de l’intérêt sur Internet, car il s’adresse au monde, et ce, même si peu de gens dans l’absolu s’intéresse au sujet. Ce qui sous-entend qu'il y aura toujours assez sur toute la planète pour créer une communauté, un marché.
Cette réflexion, j'ai eu l'opportunité de la mettre en pratique lors de mon stage à Bruxelles avec Luuse. C'était une expérience grandissante, qui m'a offert un cadre de travail idéal pour ma pratique. Six mois sans ouvrir la Suite Adobe, à travailler sur Linux, à apprendre de nouveaux langages et à utiliser uniquement des logiciels open source. Le tout, pour réaliser divers projets tels que, des sites Web, du Web-to-print ou encore de la conception d'outils numérique. Avec eux, j'ai appris à mettre en commun, à explorer de nouvelles techniques et me les approprier, mais aussi, à contourner ou bien créer mes propres contraintes pour répondre à des besoins.
C'est cette approche alternative du design graphique qui nourrit ma curiosité, mon envie d'essayer, d'expérimenter de hacker ! Je suis une designer-hacker qui a soif de connaissance, je cherche à m'approprier les machines, cette boîte noire que l'on appelle ordinateur. Je suis un peu bricoleuse aussi, je me débrouille et fais avec les moyens du bord. La technique est au centre de mes préoccupations et je cherche à la rendre malléable et accessible à mes compétences. Je suis une exploratrice à la recherche de liberté et ici, j'appelle à tous les designers, artistes, théoriciens ou amateurs à bidouiller, coder, hacker pour trouver sa propre liberté créative.
Merci de m'avoir lu et de m'avoir écouté !
Abstract
Mon mémoire porte sur la présence d'une logique fait main dans la création graphique au sein du Web et examine l'influence des outils numériques sur le processus créatif des designers graphiques. Je mets en lumière l'importance des choix d'outils du designer graphique et la capacité à se les approprier tout en apportant une définition du design graphique pour mettre en relief la réflexion et la technique comme étant deux caractéristiques majeur dans le graphisme. Par technique, j'entends : avoir une pratique consciente du design, donc de ses outils et de leur utilité. Je fais un pas de côté sur l'utilisation des logiciels privés, pour m'intéresser principalement aux logiciels libres et à la pratique (niche) du designer-hacker. Certains designers se détournent des contraintes des outils traditionnels pour créer leurs propres solutions, devenant ainsi des designers-hackers. Ce qui m'amène à parler de la place des langages de programmation dans le design graphique, plus précisément de creative coding, où l'on retrouve cette esthétique de la logique fait main. J'arbore de nombreux exemples, où, designers-hackers-amateurs développent une pratique qui s'apparente à une manière de penser, une façon de concevoir et un esprit de partage. L'outil devient ainsi un moyen de libérer la créativité, au-delà des contraintes imposées. Cette approche permet de réinventer les relations entre design, programmation et outils de création, offrant ainsi plus de liberté et de contrôle créatif dans l'environnement numérique du Web, que je qualifie d'autoproduction décentralisée.
Recherche de mise (en page) en ligne
→ Parti prix graphique : interface oldschool du web, utilisation des attributs CSS de base (border, box-shadow, :hover, :active).
→ Utilisation d'outils / ressources libres : les différentes 'borders' ont été réalisées avec Broider et les 'cursors' sur la librairie Open Cursor Library.
Annexes (rajout)
Les nouveaux habits du colportage (LNHDC), est un projet de recherche sur les bibliothèques pirates mené par Alexia de Visscher, Léonard Mabille et Alice Néron, dans le cadre d'une subvention soutenue par le Frart. Pour mener cette recherche sur 2 ans ils se sont questionnés sur leurs besoins tehcniques et ont fait appel à Luuse pour créer (coder) un outil d'écriture et de lecture. Celui-ci leur sert de support pour la prise de note, il permet de mettre en commun, d'archiver, de lier leur bibliothèque Zotero, de générer un glossaire, mais surtout de créer de multiples connexions entre des notions communes à la recherche.