memoire-marjo
Une logique fait main présente dans la conception web
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Abstract
Mon mémoire porte sur la présence d'une logique fait main dans la création graphique au sein du Web et examine l'influence des outils numériques sur le processus créatif des designers graphiques. Je mets en lumière l'importance des choix d'outils du designer graphique et la capacité à se les approprier tout en apportant une définition du design graphique pour mettre en relief la réflexion et la technique comme étant deux caractéristiques majeur dans le graphisme. Par technique, j'entends : avoir une pratique consciente du design, donc de ses outils et de leur utilité. Je fais un pas de côté sur l'utilisation des logiciels privés, pour m'intéresser principalement aux logiciels libres et à la pratique (niche) du designer-hacker. Certains designers se détournent des contraintes des outils traditionnels pour créer leurs propres solutions, devenant ainsi des designers-hackers. Ce qui m'amène à parler de la place des langages de programmation dans le design graphique, plus précisément de creative coding, où l'on retrouve cette esthétique de la logique fait main. J'arbore de nombreux exemples, où, designers-hackers-amateurs développent une pratique qui s'apparente à une manière de penser, une façon de concevoir et un esprit de partage. L'outil devient ainsi un moyen de libérer la créativité, au-delà des contraintes imposées. Cette approche permet de réinventer les relations entre design, programmation et outils de création, offrant ainsi plus de liberté et de contrôle créatif dans l'environnement numérique du Web, que je qualifie d'autoproduction décentralisée.
Recherche de mise (en page) en ligne
→ Parti prix graphique : interface oldschool du web, utilisation des attributs CSS de base (border, box-shadow, :hover, :active).
→ Utilisation d'outils / ressources libres : les différentes 'borders' ont été réalisées avec Broider et les 'cursors' sur la librairie Open Cursor Library.
Annexes (rajout)
Les nouveaux habits du colportage (LNHDC), est un projet de recherche sur les bibliothèques pirates mené par Alexia de Visscher, Léonard Mabille et Alice Néron, dans le cadre d'une subvention soutenue par le Frart. Pour mener cette recherche sur 2 ans ils se sont questionnés sur leurs besoins tehcniques et ont fait appel à Luuse pour créer (coder) un outil d'écriture et de lecture. Celui-ci leur sert de support pour la prise de note, il permet de mettre en commun, d'archiver, de lier leur bibliothèque Zotero, de générer un glossaire, mais surtout de créer de multiples connexions entre des notions communes à la recherche.