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rédaction

Plan provisoire

Pour l’instant, je sais surtout comment je veux commencer, ou plutôt, d’où je veux partir. Mon introduction, ce sera vraiment : “pourquoi j'ai choisi ce sujet là ?”
Ça part d’un retour personnel, du prolongement de mon mémoire de L3 sur les créateur·ices afro-descendant·es. J’avais adoré l’écrire, mais le temps avait filé trop vite et j’avais eu l’impression de n’être qu’au début de quelque chose. J’avais beaucoup écrit, mais pour moi, c’était surtout une amorce. Alors j’ai envie de reprendre ce fil-là, de repartir de ce point de départ, mais en le developpant dans une autre esthétique, dans ce cas de figure l'afro-futurisme.
Donc l’introduction, ce sera aussi : d’où je parle ? Ma position située. Mon rapport aux images. Pourquoi l’afro-futurisme maintenant ? Je veux aussi aborder la pluralité des définitions, parce que c’est essentiel dans ce sujet, et montrer que ce n’est justement pas un mouvement monolithique. Pourquoi parler d'afro-futurisme et de design at the same time ? Parce que dans un premier temps c'est mon domaine mais aussi parce que le numérique joue un rôle considérable dans la réappropriation des images et la manière dont les artistes afro-descendant·es inventent des récits aujourd’hui .Pourquoi pas introduire la problématique a l'aide d'un témoignage qui fait sens ( faut que j'y réfléchisse encore, car j'ai énormément de réfs (ca dépendra de la rédaction et je ne suis pas encore là)). Et enfin, faire apparaître ma problématique pas comme un bloc séparé, plutôt comme une phrase qui s’inscrit dans la continuité du texte introductif. Pour la suite, la première partie poserait le cadre (global) : l’afro-futurisme comme mouvement pluriel et disputé. Revenir sur les origines du terme, la pluralité des définitions, et surtout : pourquoi cette pluralité est importante, pourquoi il faudrait refuser une définition figée. Puis parler de la manière dont l’afrofuturisme traverse plusieurs genres , la littérature, la musique, le graphisme, l’image, les installations… Je veux montrer que malgré cette diversité, ça reste un mouvement profondément identitaire. Et ensuite, expliquer pourquoi il mobilise autant les artistes aujourd’hui, et pourquoi moi j’ai décidé d’en parler.
Ce que j’y trouve, mes propres références...Ça, ce serait une première partie, mais c’est encore une idée (vague), donc je ne suis pas certaine de garder exactement cette structure mais l’idée générale est là. La deuxième partie tournerait autour du numérique : comment il se déploie à travers l’afrofuturisme, comment il devient l'outil de réappropriation. Je veux aborder les différents enjeux. Parler de l’usage du numérique dans les pays africains, peut-être voir comment l’associer à la production, je ne sais pas encore, c’est encore un peu flou dans ma tête, mais ça va venir. Parler aussi de pourquoi les artistes veulent s’y confronter, et comment ça se manifeste autant dans les pays africains que dans les pays occidentaux, chez les artistes afro-descendant·es. Puis une troisième partie autour des imaginaires : comment les créateur·ices construisent leurs univers. À travers les utopies, la spiritualité, les héritages. Je vois déjà une première sous-partie là-dessus. Puis une autre où je présenterais quelques univers, pas comme un catalogue, mais comme une manière de nourrir le propos. Par exemple, parler de Tabita Rezaire et de la transformation du corps, ou de l’artefact comme futur possible avec Cyrus Kabiru. J’ai déjà des références, donc je sais que cette partie-là pourra être riche. Et ensuite je veux expliquer pourquoi ces différents univers artistique ont un impact aujourd’hui : parce qu’il y a un besoin de récits alternatifs, un besoin d’imaginaires décolonisés, et un besoin d’une présence extra-occidentales dans la science-fiction, dans les futurs, dans les utopies. Enfin, une quatrième partie sur le design "afro-futuriste", parce qu’au final, je n’en parle pas frontalement avant. J’introduis le sujet à travers les artistes, à travers les œuvres, mais pas le design en tant que tel. Donc ce serait le moment de poser : quelles esthétiques, quelles politiques. Une sous-partie sur le design décolonial, pour montrer comment les codes peuvent être repensés. Une autre sur le rôle du numérique dans ces esthétiques. Et peut-être une dernière sur ce que l’afro-futurisme peut apporter au design aujourd’hui, sous une forme un peu plus spéculative. Et pour conclure : ce que j’ai essayé de démontrer avec ce mémoire, comment l’afro-futurisme ouvre des possibles, comment le numérique transforme ces possibles, et comment je me situe en tant que designer, mais aussi en tant que personne.

En idées générales (Points clés) ➜ Bien plus simple et compréhensible je pense