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Mémoire ★

Le mémoire

Dans un premier temps, j’ai souhaité explorer différentes thématiques qui m’intéressent et qui portent une dimension engagée et militante.
Mon intention était de m’inscrire dans la continuité de mon mémoire de 3ᵉ année, consacré à la place des créateurs afro-descendants dans le design graphique.
Je m’étais alors interrogé sur le manque particulièrement visible de références extra-occidentales, et sur l’impact que ce manque pouvait avoir sur les jeunes créateurs afro-descendants. Au-delà des personnes directement concernées, la diversité des références est essentielle à une compréhension plus complète du design.

Je met le lien ci-dessous pour les curieux qui ont envie d'en savoir plus sur les pratiques extra-occidentales, et de dévorer ce magnifiquee mémoire ;)

La place des créateurs afro-descendants

Bref, revenons à nos moutons : penser un mémoire de master, c’est encore autre chose. Dans mon document écrit, j’avais choisi d’aborder les problématiques de manière assez généraliste, avec un regard critique certes, mais sans m’ancrer dans une esthétique ou un concept particulier. Avec le recul, ce que j’aimerais faire maintenant, c’est plutôt approfondir un sujet dans son entièreté, l’explorer de fond en comble. Mon objectif serait d’en tirer à la fois des problématiques sociales et engagées, mais aussi graphiques, afin de développer une réflexion plus complète.

J'avais en tête 3 idées de (futurs) mémoires :

★ La mouvance Afro-futuriste

avec comme problématique : Comment et (pourquoi ?) les créateurs afro descendants mobilisent et s'emparent des des outils numérique pour inventer des ésthétiques post-coloniales ?

★ Cinéma Africain et plateformes numériques

avec comme problématique : Quel est l'impact des algorithmes et des supports numériques sur la visibilité international des films afrcains (diffusion du cinéma) ?

-> Cibler les films d'auteurs

★ Travail d'archivage de réappropriation à l'ère du numérique

avec comme problématique : De quelles manières l'archivage et la revalorisation du patrimoine extra-occidentales (peut tout regrouper) s'établi a l'ère du numérique ?

Après plusieurs discussions, j’ai choisi de me concentrer sur la piste de l’afrofuturisme, car elle réunit tout ce que j’aime aborder. Je sais que je vais m’épanouir en travaillant sur ce sujet : il me permettra d’explorer à la fois des dimensions sociales et graphiques. C’est un thème que je connais déjà dans les grandes lignes, même si de manière encore assez superficielle. Je suis sur qu’en le rédigeant après une phase de recherche approfondie, j’en ressortirai avec une compréhension bien plus riche. Bien sûr, j’en avais déjà entendu parler, notamment à travers le film Black Panther, que j’avais d’ailleurs cité dans mon document écrit. Mais plus j’y pense, plus je trouve que ce sujet est bien trop passionnant pour être laissé de côté. J'ai donc commencé à réunir un étendar d'articles et actuellement je suis en phase de lecture.

Aujourd'hui : 14/10/25

J’ai eu un rendez-vous avec JP, qui m’a interrogé·e sur l’intitulé de ma problématique.
Cet échange, très pertinent, m’a permis de me rendre compte qu’elle n’était pas aussi claire que je le pensais.
En particulier, le terme « post-colonial » peut prêter à confusion : il peut renvoyer directement au colonialisme, ou en proposer une lecture trop négative.
Or, mon intention n’est pas de parler du colonialisme en soi, mais plutôt de réappropriation de la manière dont les créateur·ices afro-descendant·es s’emparent à nouveau d’éléments qui avaient été effacés ou dévalorisés par l’histoire coloniale. Par exemple, la spiritualité est une thématique très présente dans l’afro-futurisme. Or rappelons le, avec l’impact de la colonisation, les identités cultuelles africaines ont été marginalisées au profit des religions monothéistes. Aujourd’hui, de nombreux·ses auteur·ices, artistes et vidéastes revisitent ces spiritualités et les intègrent à leurs œuvres comme un geste de mémoire, mais aussi comme une manière d’imaginer un futur utopique décolonisé. C’est dans ce sens que j’utilise le terme « post-colonial » : non pas pour désigner un simple “après”, mais comme un espace de réinvention. Donc je pense quand même voir pour travailler sur une nouvelle formulation de problématique qui ferait plus sens avec ce que j'ai envie de partager,et qui se lirais de manière claire.

★ Les lectuurresss