Épisode 2

Titre :

Encours

Hisoitre d'inspirartion :

Ce deuxième épisode s'inspire de l'histoire d'une étudiante étrangère. Elle vit à l'étranger, mariée à un homme du pays où elle réside, et elle est étudiante. Elle a toujours travaillé pour subvenir à ses besoin.

Dans sa vie quotidienne, elle jongle entre ses études, son emploi, sa vie de couple, et ses responsabilités domestiques. Ses choix semblent simples, ceux de la vie de tous les jours, non ? Comme beaucoup, elle doit organiser ses priorités, répartir son temps entre prendre soin de la maison, avancer dans ses cours, passer du temps avec son mari, ou appeler sa famille, restée dans son pays d'origine, un pays touché par la guerre.

Mais ce qui semble être des choix ordinaires cache une réalité bien plus lourde. Les jours où elle ne peut pas appeler ses proches, elle ressent une culpabilité profonde. Une pensée la hante: Et si elle perdait un membre de sa famille pendant qu'elle était ici, trop occupé pour les appeler? Cette peur, constante, la plonge dans un déchirement intérieur, face à des priorités, qui s'opposent douloureusement. Cet épisode explore ce dilemme émotionnel et le poids de la culpabilité qui accompagne les choix d'une vie à distance, lorsque chaque décision porte en elle la peur de l'irréparable.

Écriture de l'épisode:

Scène 1 :

Contexte : Le personnage principal est assis à son bureau dans sa chambre, entouré d’objets du quotidien qui symbolisent ses différentes priorités. Sur le bureau, une pile de livres représente ses études, et à côté, son téléphone vibre avec des appels de sa famille. Partout autour, des vêtements non rangés, des tâches inachevées, et, dans le fond, son mari qui lui propose de sortir dîner au restaurant. La chambre est encombrée, illustrant le poids de toutes ces responsabilités qui s’accumulent. Après une hésitation, le personnage décide de se concentrer sur ses études.

Effets sonores : On entend le mari faire la vaisselle dans la cuisine (le bruit de l'eau qui coule et les assiettes qui s'entrechoquent), la télévision au fond, allumée sur une chaîne d’informations et le téléphone vibre ou sonne.

Effet visuel : La caméra montre chaque tâche individuellement (étudier, appeler sa famille, passer du temps avec son mari, faire le rangement), mettant en évidence la difficulté de devoir choisir une priorité.

Scène 2 :

Contexte : Le personnage, concentré sur ses études, est distrait par le téléphone qui sonne. Son regard se pose dessus ; elle lève la main pour répondre, hésite, mais finit par reposer le téléphone pour se concentrer sur son travail. Quand le téléphone s'arrête de sonner, elle le fixe un moment, plongée dans ses pensées, son regard vide. Sur l'écran, on voit des appels manqués de ses parents s’afficher.

Le téléphone sonne de nouveau, et cette fois, le personnage répond. C'est sa sœur, qui lui annonce que leurs parents sont à l’hôpital, en soins intensifs, dans un état grave. Le personnage réagit avec un cri de douleur et se met à pleurer de manière hystérique, écrasée par l’angoisse et la culpabilité de ne pas avoir pris le temps de répondre plus tôt. On entend un son de bombardement en même temps que le mari ouvre la porte.

Effets sonores : Le son du téléphone était bien fort, et quand il s'arrête de sonner et le personnage observe le téléphone, on perçoit un silence oppressant. Pour appuyer sur l'effet de culpabilité de ne pas avoir répondu.

Après qu'elle répond à soeur, on voit le personnage pleurer mais en l'entend pas, pour donner une sensation d'opression au public, pour le pubmic sente incapable de parler, et il y aura un son aigu.

Effets Visuels : Une ombre s’étend sur le personnage, ymbolisant l’obscurité de ses pensées ou quand le personnage regarde son téléphone et semble "ailleurs", un effet de flou apparait autour de son regard pour montrer qu’elle est plongée dans ses pensées.

Les couleurs de la scène basé sur du orange change en bleu? Ou passage d'une lumière clair à une lumière sombre.

Scène 3 :

Contexte : Le mari entre brusquement dans la chambre, interrompant le personnage, qui sursaute. Il lui demande si tout va bien, expliquant qu’il l’appelait depuis un moment sans réponse. Elle se rend compte que le téléphone est toujours posé sur la table et, encore sous le choc de ses pensées, elle le fait tomber par terre. Elle murmure qu’elle va bien, encore troublée et sous le coup de l’émotion.

Le personnage réalise que l’appel concernant ses parents n’était qu’une projection de son esprit, un reflet de sa peur et de sa culpabilité. Elle ferme lentement son ordinateur et, décide d’appeler ses parents.

Effets sonores : Bruit de la porte qui s’ouvre brusquement, avec un "claquement" qui ramène brutalement le personnage à la réalité.

Le mari appelle son nom, d’une voix inquiète

Le téléphone tombe de ses mains avec un bruit sourd, montrant son état de choc et de panique.

La lumière revient claire

Gros plan sur le visage. Une larme pourrait coule sur sa joue pour montrer l’impact émotionnel.

Retour progressif à la réalité : La scène termine par un léger zoom arrière, montrant le personnage seul dans la pièce, qui ferme son ordi et appel ces parents.