THEO g r a n d c h a m p☂

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permacomputing 2020 - Viznut

proposition de l'article parue en 2020 par Visnut, update en 2021 ici.

Mon anglais n'est pas le meilleur, je me suis permis de prendre des libertées de traduction :)...

TW(comme d'hab) : Fautes présentes = vivacité intellectuelle (ou simple connerie encéphalienne¯_( ͡° ͜ʖ ͡°)/¯)_

1-problème

C’est cent dernières années la civilisation humaine a connue une dramatique crise des consommations énergétique artificiel (charbon, nucléaire…) dans cet arc historique cette consommation c’est assimilé au grand “progrès”.

Dans le monde computationnel, ce phénomène est multiplier par lui mème : le “progrès” facilite une plus grande densité de stockage des datas numériques, faisant explosait la quantité et la qualité des ressources computationnelles. Par ailleurs, cette abondance de ressource a pour conséquences l’effet d’une bombe de grappillages énergétique, ce qui nous montre une époustouflante et ridicule nécessiter de créer des appareil numérique pour des taches triviales, tel qu’un casque de réalité virtuel, pour nous décentré de la réalité d’un concert par exemple.

Dans un même temps, les ordinateurs ne sont pas tombés dans l’attente utopique que nous pensions (https://en.wikipedia.org/wiki/Computer_Lib/Dream_Machines). Au lieu de développé, d’amplifier, d’augmenter notre l’intelligence et nos connaissances (Wikipédia, la cybernétique, le robot, le code, le hack, le Whole hearth catalogue…), ils nous ont guidé (les techbro) vers une plus ample stupidité décomplexé (grokopédia, l’IA, le techno fascisme, TRUMP, la Syllicon Valley…). Au lieu de réduire drastiquement les ressources matérielles requise pour nos ordinateurs et autre appareille informatique, cela sont devenus la majeure partie du problème écologique mondiale, planétaires, jusque plus haut : l’espace. Au lieu que le monde ne soit que plus compréhensible, claire, bienveillant, convivial, ils ont injecté l’incompréhension partout, [parvenant dans un même temps à faire les choses plus lent tout en devenant plus « rapide »].

En agriculture ou en technologie, La majeure partie des problèmes sont souvent résolues par de plus amples contrôles et l’augmentation des ressources utilisées. Le Permacomputing lui prend un autre chemin, la méthode évoquer est « laissons la nature faire le travail » cela veut dire la minimisation de dépendance à l’utilisation d’énergie artificiel tel que le charbon, le nucléaire et autres, La localité, la décentralisation.

Le Permacaomputing (ou PMC pour les intimes) s’inspire de la philosophie de la permaculture. Qu’est ce qui fait que cette philosophie apporte cette dynamique ? Qui n’évoque, d’un point de vue extérieur, le fait de revenir en arrière , dû a la diminution drastique de l’utilisation d’énergie ? Le PMC fait confiance à l’ingéniosité humaine à trouver des astuces, des solutions pour transformer le problème en solution : la compétition en coopération, les déchets en resources... C’est exactement le même genre de pensée créative que l’on retrouve dans le Hack.

La présence d’une vie intelligente dans un écosystème peut être justifiée par son effet fortifiant, bénéfique (s’il est intelligemment pensé…). Idéalement, les humains pourraient rendre les écosystèmes plus flexibles/malléable et plus résilients,  « péren » (même si je sais c’est très étonnant) en raison de leur capacité à franchir des étapes difficiles, voire impossibles, pour des processus naturels « inintelligents ». L’existence des ordinateurs dans une civilisation humaine peut être justifiée par leur capacité à augmenter ce potentiel.

2- Ressources physiques

_2.1- l’énergie

Le PMC met l’accent sur la sensibilité des ressources. Les Ordinateurs utilisent principalement de l’électricité, donc la sensibilité principale des ressources veut dire ; s’adapter aux conditions énergétiques et d’utiliser l’énergie disponible a bon enscient. Les ordinateurs d’aujourd’hui, même (et surtout) portable, sont surprenamment mauvais. C’est particulièrement dû à leur héritage « d’usine a calcule » qui se voient garantir en permanence toutes les ressources dont ils « ont besoin » mais pourquoi en ont-ils besoins ? Pour quelle utilité ?

En Perma-Informatique, des calculs intenses et non urgents (tels que de longs lots d’apprentissage automatique) n’auraient lieu que lorsqu’un grand surplus d’énergie est produit ou qu’il existe un besoin de conversion d’électricité en chaleur. Cela nécessite que l’ordinateur soit conscient de l’état du système énergétique environnant.

Dans ce mouvement vers des énergies plus lentes, le hardware et les softwares diminue : le processus du fond et arrêté, les interfaces utilisateur deviennent plus rudimentaires, instable, pas lisse, non, mais plus douce, moins attrayante maybe, mais peut être plus conviviale. Les processeurs et la mémoire inutile seront arrété. À ce moment-là, si l’on se projette un peu dans ce monde, les gens préféreraient faire quelque chose d’autre que d’interagir avec les ordinateurs.

Il est souvent judicieux de stocker l’énergie pour une utilisation ultérieure. Les volants d’inertie sont une alternative potentielle aux batteries chimiques. Ils ont des densités énergétiques similaires (MJ/kg), mais ne nécessitent aucun matériau de terres rares et durent des décennies ou des siècles au lieu de quelques années.

2.2. Silicon

La fabrication de circuit intégré requiert une large quantité d’énergie, machine hautement raffiné et pleins de substance toxique. À cause de ce sacrifice, les circuits imprimés sont de vrai trésors ou trouver des joyaux ou des épices (\o/). Leurs durées de vie actives seraient maximisées et ils ne seraient jamais réduits à leurs matières premières jusqu’à ce qu’ils soient totalement inutilisables.

Au lieu d’une obsolescence programmée, il devrait y avoir une longévité planifiée.
Les appareils cassés peuvent être réparés. Par exemple ; si la communauté a besoin d’un appareil spécifique, qu’il n’existe pas, ou que nous n’avons pas, ne serait-il pas préférable de le construire à partir d’objets existant qui serait tombé en désuétude ? Les puces doivent être conçues ouverte et flexible, par conséquents elles pourront être réutilisables même pour quelque chose dont elles n’étaient pas destinées.

Les puces complexes doivent disposer de suffisamment de [?]mécanismes d’[?]économie et de contournement pour continuer à fonctionner même après l’usure de certains de leurs composants internes. (Dans un processeur multicœur, par exemple, de nombreux cœurs partiellement fonctionnels pourraient se combiner en un seul cœur pleinement fonctionnel.)

[?]Les puces fonctionnent mais leurs utilisations n’est que justifié par des billait psychologique pour nous faire acheter une nouvelle appareille et jeter. Ils peuvent également être stockés jusqu’à ce qu’elles soient à nouveau nécessaires (surtout si la qualité de fabrication et les conditions de stockage permettent des décennies ou des siècles de « durée de conservation »).

Utilisez ce qui est disponible, même les puces les plus merdiques valent la peine d’être considérées, si il y a une décharge pleine d’entre elles. Cassez leurs verrous DRM (Digital Rights Management), procédez à la rétro-ingénierie de leurs boîtes noires, déconstruisez leurs philosophies. Il pourrait même être possible de se réapproprier quelque chose comme les ASIC (https://fr.wikipedia.org/wiki/Application-specific_integrated_circuit) de minage de Bitcoin pour quelque chose d’intéressant artistiquement ou même d’utile.

Minimiser la taille des circuits imprimer est possible pour plus de calculs tout en utilisant moins d’énergie mais cela veut aussi dire plus de fragilité et une durée de vie plus courte.
Des alternatives aux semi-conducteurs devraient être activement recherchées. Les cellules vivantes pourraient à l’avenir remplacer les micropuces dans certaines tâches. Une fois que des moyens parfaitement propres de produire des équivalents de micropuces auront été utilisés, le besoin de « fétichisme de la camelote » diminuera probablement.

2.3 La diversité

Chaque fois qu’une lumière externe est disponible, les écrans devraient pouvoir les utiliser aux lieux de la rejeter avec leur propre rétroéclairage (trasflective LCD)
Les ordinatrices personnelles sont destinées a ceux qui consacrent beaucoup de temps à la technologie. Beaucoup de personne seraient heureux.se avec du hardware partageable. Même si la culture et la société adoptaient les ordinateurs plus que toute autre chose, exiger que tout le monde en possède un serait exagéré.

3. Observation et interaction

Le premier élément des nombreux principes de la permaculture est : « ~Observe et Interagis~ » (« Observe and Interact »). J’interprète ceci comme faisant principalement référence a un mouvement bidirectionnel et co-opérative de relation avec les systèmes naturels : vous ne devriez pas vous t’attendre a ce que votre jardin soit facilement contrôlable comme une unité de l’armé nord coréenne, mais acceptez sa bizarrerie et adaptez-vous à ça.

3.1. Observation

L’observation est l’une des plus importantes compétences humaine que les ordinateurs peuvent augmenter. Les choses difficiles ou impossibles à observer pour les humains peuvent être ramenées à la capacité cognitive humaine par divers processus informatiques. Les informations recueillies peuvent être visualisées, de léger changement et des écarts de modèle souligné, des processus lents accélérés, des prévisions calculées. Autrement dis par les mots de Bill Mollissons (l’un des pères fondateur de la permaculture) : « L’information est la ressource potentielle critique. Elle devient ressource que lorsqu’elle est obtenue et mise en œuvre ».

[?]Les systèmes d’ordinateur devraient aussi faire leur propre travaille interne aussi observable que possible. Si l’ordinateur produit une sortie visuelle externe, il utiliserait une fraction de ses ressources pour visualiser sa propre intro – et extrospection. Un ordinateur qui communiquerait avec les ondes radio, par exemple, nous pourrions voir sa propre vision du paysage radiophonique environnant.

Les systèmes informatiques actuels qui sont orientés vers le consommateur, font souvent des efforts in-considérable pour empêcher l’utilisateur de voir ce qui se passe à l’intérieur de leurs propres appareille. Les événements d’erreur sont démodés, ils ont presque disparu car trop compliquer pour le commun des mortels, de plus tout marche dans un MacBook… non ? La plupart des sites web et application prétende que tout fonctionne et que tout va bien mème si ce n’est pas le cas.
Ces quelque inobservation son la sources d’aliénation technologique sur l’utilisateur.ice.
[?]Les visualisations destiner a des observations occasionnel et passive serait agréable et tranquille tout en permettant d’avoir une vue d’ensemble et de remarquer les petits changements[?]. Exploiter la tendance innée de l’humain à observer attentivement son environnement naturel serais une bonne idée lors de conception visuelle. Quand l’utilisateur.ice veut observer quelque chose de plus spécifique, ou autre, il n’y a pas de limite a quel point la présentation est flashy, technique et « non naturel », tant que l’utilisateur la préfère ainsi.

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3.2. ☯Yin Yang HACKING☯︎

Le hacking traditionnel des ordinateurs et très « Yang ». Un contrôle et une compréhension total du système cible est evalué. Changer le comportement d’un système et à chaque fois la fin de lui-même. Il existe des objectifs prédéfinis vers lesquels le système est poussé. L’optimisation tend a un focus sur un seul paramètre mesurable. Trouver la limite absolue d’un système est plus important que de trouver son essence ou ses forces individuels.

En opposition le « Yin » du hacking accepte les aspects qui sont au-delà du contrôle rationnel et de la compréhension. La rationalité et soutenue par l’intuition. La relation avec le système est plus bidirectionnelle, accentuer par l’expérimentation et l’observation. La personnalité qui découle des systèmes personnels spécifiques particulier attire plus d’attention que les spécifications mesurables. Il est aussi très important de savoir quand hacker et quand simplement observer sans hacker.

La différence entre le Yin et le Yang hacking et similaire a la différence entre la permaculture et l’agriculture industrielle. Dans ce dernier cas, un morceau de nature (le champ) est contraint (via un énorme investissement énergétique) dans un état trop simpliste, aussi prévisible et contrôlable que possible. La permaculture, quant à elle, met l’accent sur une relation coopérative (observation et interaction) avec le système naturel.

Yang hacking est indispensable a l’informatique. Après tout, les ordinateurs sont basés sur des modèles compréhensibles et déterministes que nous, petites pièces de la nature, somme « obligés » de suivre. Cependant, il y a de nombreux types de systèmes ou le chemin du Yin fait plus de sens (par ex. le comportement des réseaux de neurones est souvent très difficile à analyser rationnellement).
Même le programme le plus simple a un « Yin » qui vient de la programmation en elle meme. De plus, en poussant le type d’optimisation yang à l’extrême (comme dans les catégories demoscènes inférieures au kilo-octet), on se retrouve souvent dans des situations où la voie Yin est la seule voie à suivre.

La paresse intellectuelle peut parfois conduire a un informatique trop Yin. Un exemple serait d’essayer d’utiliser un système de machine learning pour résoudre des problèmes avant que celui-là ne soit analysé (genre l’IA /o)

3.2.1. Les processus

Il y a énormément de processus informatiques. Certains produisent un résultat final et définitif, certains exposent leur résultat graduellement. Certains donnent des résultats très vite, d’autres prennent plus de temps.

Le monde informatique a encore tendance à préférer les processus classiques de type mainframe, ponctuels et finis. Aucune amélioration par rapport aux résultats précédents, ré-exécutez simplement l’intégralité du lot à partir de zéro.
Même lorsqu’un processus est naturaliste, lent, graduel et illimité – comme dans de nombreux types d’apprentissage automatique – les informaticiens l’imposent souvent dans le cadre d’un contrôle freaké du mainframe. Une attitude plus « de type yin » serait certainement nécessaire.

4. Les progrès

L’histoire du progrès linéaire de l’industrie fossile a amené de nombreuses personnes à croire que le principal moteur de l’innovation informatique serait l’augmentation constante de la capacité de calcul. Je suis fortement en désaccord. Je pense en fait qu’il serait plus exact d’affirmer qu’une certaine innovation a été possible malgré l’effet retardateur de la croissance rapide du matériel (bien que ce ne soit pas non plus une affirmation particulièrement précise).

L’espace des possibilités technologique n’est pas une route ou un arbre : les nouvelles avancées ne nécessitent pas « d’aller de l’avant » ou de « plus de ramification en haut » mais peut souvent être fabriqué à partir d’éléments même assez « primitifs ». L’espace de recherche peut être mieux réfléchi par apport a un regard multidimensionnel et rhizomatique : des zones inconnues peuvent être attendues à être trouvé n’importe où, et pas simplement aux extrémités. La capacité d’avancer vite sur l’autoroute technologique tends à faire des gens aveugle a la diversité des rizhome : les mêmes idées ennuyantes sont réinventées avec des spécificités toujours plus élevées, et les idées véritablement nouvelles sont minimisées.

L’idée progressiste/linéaire de l’obsolescence technologique peut provenir de métaphores autoritaires : il ne peut y avoir qu’un seul roi à la fois. Cette idée conduit facilement à une vision appauvrie et monoculturelle de la technologie, où il n’y a de place que pour une poignée d’idées à la fois.

À la place du « progrès » technologique (ce qui implique l’abandon constant de l’ancien), nous devrions envisager d’élargir la diversité et l’abondance des idées. Les différents types de technologies doivent être considérés comme se soutenant mutuellement plutôt que comme se faisant concurrence pour la domination.

En nature tout est interdépendant, et ces indépendances tendent à renforcer l’ensemble. Les technologie ou autres les réseaux dépendent et la « diversité des options » rendent souvent le système plus fragile. La civilisation peut donc essayer de trouver un moyen de faire en sorte que les dépendances technologiques marchent en mimétisme avec la nature, ainsi que les moyens d’appréhender la diversité technologique de manière fructueuse.

5. Programmation

La programmation est le cœur de l’informatique et l’essence de la connaissance informatique. Par conséquents, les utilisateur.ices ne devrait pas être délibérément éloignée de cela. Aussi, le système informatique et la culture des utilisateur.ices devrait rendre la programmation aussi pertinente, utilisable et accessible que possible.

Toutes communautés qui utilise des ordinateurs auraient la capacité de créer leurs propres logiciel/site/programme… Un logiciel local répondrait mieux aux besoins spécifiques que ne le feraient les solutions génériques « universelles » (ADOBE ☢).

La plupart des outils, logiciels actuelles ont étaient inventés par apport a la loi empirique de Moore, ou l’accumulation, la généralité et la surproduction sont plus importants que la simplicité et la sensibilité des resources. De nouvelles pratiques et de nouveaux outils seront donc nécessaires pour un monde futur qui n’acceptera plus le gaspillage des ressources.
L’optimisation et le retravaille du code source et vital pour inventer et appliquer des techniques obscures sans mettre en danger la clarté ou la marge d’erreur du code principal (en séparant la définition du problème des détails de mise en œuvre, par exemple). Il pourrait être judicieux de maintenir des bases de données pour les solutions aux problèmes, les astuces d'optimisation/re factorisation et les règles de réduction et de développer des moyens de les trouver et de les appliquer (semi) automatiquement.

6. Le logiciel

Il y a beaucoup de types de logiciels, et très peu de principes s’appliquent à tous. Certains programmes sont des outils plus portables, certains programment ont plus de faciliter à résoudre des problèmes, certains sont comme les engrenages d’un moteur, d’autre comme le marteau frappant le clou, et d’autres ne ressemble à aucuns autres.

6.1 Simples programmes

Un programme est destiné à être comme un outil qui doit être compréhensible, prévisible et maniable, modulaire, autres. Il doit être suffisamment simple pour qu’un utilisateur compétent puisse produire une description claire et complète en langage naturel de ce qu’il fait (et comment). Idéalement, le programme exécutable réel ne serait pas plus grand que cette description.
La maniabilité idéale peut être comparée a un instrument de musique. L’utilisateur développera la maîtrise du niveau de mémoire musculaire des fonctionnalités du programme, ce qui fera que le programme marchera comme une extension du corps de l’utilisateur (quel que soit le type de matériel d’entrée). Il y aurait très peu d’obstacles entre l’imagination et l’expression.
Le nombre absolut de fonctionnalité n’est pas plus important que la flexibilité de les combiner. Idéalement, cette flexibilité pourrait dépasser largement l’intention originale de l’auteur du programme.

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☠[TW : ca date de 2020 donc les questionnement d’IA éloigner de ceux d’aujourd’hui...]☠

6.2 Programmes intelligents

En plus de ce que l’on appelle communément l’intelligence artificielle, l’intelligence est également requise dans des tâches telles que la compression vidéo et la compilation de logiciels. Quiconque souhaite effectuer parfaitement ces tâches devra connaître une grande variété d'astuces et de techniques, dont certaines peuvent être difficiles à découvrir ou très spécifiques à certaines conditions.

C'est toujours un avantage appréciable si un programme intelligent est compréhensible et/ou utilise un minimum de ressources, mais ces attributs ne sont en aucun cas une priorité. Les résultats sont les plus importants.

Une façon de justifier la grande consommation de ressources d’un programme intelligent est d’estimer combien de ressources son intelligence permet d’économiser ailleurs. Les économies les plus importantes pourraient être attendues dans des domaines tels que la planification des ressources et des écosystèmes, et des cerveaux artificiels assez gros pourraient donc être justifiés dans ce domaine.

Lorsque l’on développe intelligemment un programme de type outil « simple », cela ne doit jamais réduire la compréhensibilité et la maniabilité de l’outil de base. Il devrait également être possible de désactiver l'intelligence à tout moment.

6.2.1 Intelligence Artificielle

L’intelligence Artificielle ne devrait pas être considérée en opposition à l’intelligence humaine dans des termes semblables à ceux des humains. Leur plus grande valeur est qu’ils sont différents de l’esprit humain et donc capables d’élargir la diversité intellectuelle du monde. Les IA peuvent être capables de proposer des idées, des conceptions et des solutions très difficiles à concevoir pour l’esprit humain. Ils peuvent également alléger la charge humaine dans certaines tâches intellectuelles, en particulier celles qui ne conviennent pas particulièrement aux humains.
Puisque nous somme actuellement au milieu d’une crise environnementale global il nous faut une rapide et complexe restructuration de la civilisation, nous devons sûrement cooperer avec les IA du mieux que nous pouvons.
L’IA peut également être importante en tant qu’altérité artificielle. Afin d’éviter une sorte de « singularité anthropologique » où tout sens est créé par l’esprit humain, nous devrions apprendre à accepter toute altérité non humaine que nous pouvons trouver. La nature sauvage est la source traditionnelle de l’altérité, et le contact avec des formes de vie extraterrestres en fournirait une autre. Les interactions avec l’intelligence artificielle aideraient les humains à enrichir leurs relations avec l’altérité en général.

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6.3 Automatisation

La permaculture veut développer un système ou la nature fait l’essentiel du travail, et l’humain fait essentiellement des choses comme la maintenance, le design et la construction. La bonne place pour un informatique automatique serait donc quelque part entre un processus naturel et un travail humain.

La simple paresse ne justifie pas l’automatisation : les appartements modernes ont plein d’appareils qui font relativement gagner du temps mais gaspille aussi énormément d’énergie. L’automatisation est à son paroxysme pour les tâches continues et répétitives qui nécessitent beaucoup de temps et/ou d’efforts de la part des humains, mais seulement une quantité négligeable de ressources provenant d’un appareil programmable.

6.4. Maintenance

La plupart des programmes requièrent un temps de maintenance non négligeable dû a l’évolution des exigences et des environnements. C’est une zone ou la sagesse du jardinage peut être utilisé a bon-escient. La différence majeure c’est qu’un logiciel est beaucoup plus ou moins facile à (re)créer depuis le début qu’un jardin.

La plupart des changements apportaient aux programmes, ont tendance à augmenter sa taille, sa complexiter. Cet effet doit être en équilibre avec un retravaillé du code (qui réduit la taille/complexité). La nécessité de cela est souvent négligée dans le monde « Mooréen » (de la loi de Moor du coup) d’aujourd’hui, où l’encombrement des logiciels est justifié par des mises à niveau matérielles constantes. Dans un monde idéal, cependant, la maintenance constante d’un programme aurait plus de chances de le rendre plus petit et plus rapide que de le gonfler.

Les programmes dont la fonctionnalité ne change pas, ne devraient pas nécessiter de maintenance autre que la préservation. Afin de limiter la « pourriture des plates-formes » qui empêcherait les anciens logiciels de fonctionner, il existerait des plates-formes de compatibilité définies sans ambiguïté, complètement statiques (gelées) et faciles à émuler/virtualiser.

7. Culture

_7.1. Relation avec la technologie

Toute communauté qui utilise une technologie devrait développer une relation profonde avec elle. Au lieu d’être conçue pour des applications spécifiques, la technologie serait autorisée à se connecter librement et à s’enraciner dans toutes sortes de domaines de la vie humaine et non humaine. Rien n'est « juste un outil » ou « juste un jouet », personne n'est « juste un utilisateur ». Il y aurait une compréhension locale de chaque aspect de la technologie. Non seulement l'utilisation pratique, l'entretien et la production, mais aussi les aspects culturels, artistiques, écologiques, philosophiques et historiques. Chaque communauté locale rendrait la technologie pertinente au niveau local. Chaque technologie comporterait une ou plusieurs « scènes » où les compétences et les traditions associées sont maintenues et développées. Des pratiques focales sont pratiquées, des artefacts culturels sont créés, l'enthousiasme est suscité et canalisé, des inventions sont réalisées. Les « scènes » ne remplaceraient pas les institutions formelles ou les pratiques utilitaires mais fourniraient plutôt un sous-bois pour les soutenir. Aucune technologie ne doit être conçue pour un segment démographique spécifique ou un type spécifique de personnes. Les « scènes » doivent embrasser et étendre activement la diversité de leurs participants. La compréhension théorique et pratique est tout aussi importante et se soutient mutuellement. Même le théoricien universitaire le plus profond se salissait parfois les mains afin de renforcer sa théorie, et même le bricoleur le plus pragmatique approfondissait sa pratique avec une certaine sagesse théorique.

7.2. Télécommunication

La manière la plus simple d'envoyer une information entre deux ordinateurs doit toujours être celle qui consomme le moins d'énergie sans prendre trop de temps. Le délai autorisé dépend du contexte : dans certains cas, une seconde serait de trop, tandis que dans d'autres, plusieurs jours suffiraient. Si les ordinateurs se trouvent dans la même zone physique, des liens directs peer-to-peer seraient préférables. Lorsqu'il y a plusieurs destinataires simultanés pour les mêmes données, les protocoles de diffusion seront préférés. Pour les transferts à haut débit (par exemple, streaming vidéo), les diffusions partagées seraient également culturellement encouragées : il est préférable de rejoindre un canal de diffusion commun plutôt que de demander une diffusion séparée du fichier. Les plates-formes de communication à usage général n’auraient pas le divertissement comme priorité de conception. L’échange de messages et d’informations serait lent et contemplatif plutôt que rapide et réactif. Dans le débat public, les opinions bien réfléchies et fondées sur des faits seraient les plus respectées et les plus visibles. Les réseaux de communication peuvent très bien être mondiaux et les protocoles standardisés, mais les sites individuels (plateformes, forums, interfaces, BBS) seraient avant tout locaux. Des services de médias sociaux mondiaux et exclusifs ne seraient pas souhaitables, car ils appliquent partout la même monoculture « taille unique ». Toutes les ressources d’information les plus couramment nécessaires seraient disponibles à des distances courtes ou modérées. Une perte temporaire de connexion au réseau intercontinental ne serait même pas quelque chose que la plupart des utilisateurs remarqueraient. Il devrait être facile de sauvegarder tout ce qui provient du réseau dans des fichiers locaux. Le « streaming uniquement » ou d'autres médias verrouillés par DRM n’existeraient pas. Les gens sauraient où se trouvent physiquement leurs données et préféreraient avoir des copies locales de tout ce qu’ils considèrent comme important. Tout ordinateur doit être utilisable sans connexion réseau.

7.3. Médias audiovisuels

De nombreuses personnes préfèrent consommer leurs médias audiovisuels à des résolutions et à des débits de données aussi élevés que possible (consommant ainsi autant d'énergie que possible). Il s’agit bien entendu d’une préférence extrêmement insoutenable. Il existe d’innombrables façons, la plupart encore inconnues, de donner une belle apparence aux données de complexité faible ou modérée – parfois suffisamment bonnes pour qu’une résolution accrue ne les améliore plus. Même les artefacts de compression peuvent sembler si agréables que les gens préféreraient les avoir. Pour un réalisme extrême, une perfection, des détails et une netteté extrêmes, les gens préféreraient regarder la nature.

7.4. Les biens communs

Les sociétés devraient soutenir le développement de logiciels, de matériel informatique et d’autres technologies de la même manière qu’elles soutiennent la recherche scientifique et l’éducation. Les résultats des efforts publics seraient dans le domaine public, librement disponibles et librement modifiables. Les boîtes noires, les lock-in et bien d’autres abominations seraient marginalisées.

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